samedi 15 janvier 2011

La Tunisie et Ben Ali

L’évènement majeur qui a animé les chaînes d'informations et même la twittosphère pendant la soirée et encore aujourd'hui est la fin du "règne" de Zine El-Adibine Ben Ali sur la Tunisie. Après près de 25 ans au pouvoir (cinq mandats ?) et un mois de manifestations de ses opposants, il a quitté le pouvoir et même le pays. Tout le monde semble d'accord sur un point : le peuple tunisien a tourné une page de son histoire et a su reprendre le pouvoir. C'est une victoire - qui semble - démocratique que l'on appelle déjà révolution du jasmin.

Crédit : AFP via Courrier International

Pour revenir sur les faits les plus récents, cela a commencé par l'annonce de la démission-limogeage du gouvernement le 13 janvier. Mohammed Ghannouchi, fidèle de Ben Ali et premier ministre de celui-ci depuis un moment a été chargé de former un nouveau gouvernement. Ensuite, Ben Ali a fuit le pays qui s'est alors retrouvé sans président jusqu'au moment où l'intérim a été relégué à Ghannouchi. Et aux dernières nouvelles, la constitution tunisienne a été appliquée et c'est Fouad Mebazaa, le président du parlement, qui est désormais au pouvoir avec pour mission d'organiser des élections dans un délai de 60 jours.
Voilà une victoire du peuple que nous pouvons souligner et une victoire démocratique totale si les élections arrivent à terme sans tricheries ou autres problèmes. Nous pouvons - je pense - féliciter le peuple tunisien.

Ensuite, concernant la fuite de Ben Ali et son éventuelle arrivée en France, je dois dire que j'ai été presque surpris par le fait que l'Elysée ai refusé la venue du dictateur tunisien sur notre territoire. Je suis cependant d'accord avec cette décision qui aurait pu, si elle n'avait pas été prise, poser bon nombre de problèmes pour diverses raisons. A présent, Ben Ali aurait trouvé refuge en Arabie saoudite.
Même à l'écart du pouvoir et de son pays, j'espère que cet homme sera poursuivi pour ce qu'il a fait dans son pays. Et s'il finit par arriver en France malgré les annonces du gouvernement, il se peut que les esprits s'échauffe, et je le comprendrais.

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