mercredi 30 mars 2011

Des nouveautés

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Chers lecteurs, voilà un nouvel édito - bref et rapide à lire - pour vous faire part des nouveautés que vous avez peut-être déjà remarqué.
En effet, j'ai ajouté deux nouveaux éléments sur le côté droit de ce blog : un encart vous permettant d'accéder à mes pages sur Facebook et sur Twitter ainsi qu'un encart intitulé "Recevoir l'infolettre". Concernant ce dernier, il s'agit du moyen pour vous de recevoir un mail à chaque publication d'un nouveau billet sur mon blog. Libre à vous de vous inscrire ou pas. Enfin, j'ai également renommé l'encart d'archives en "Billets passés" pour harmoniser son nom avec l'encart du dessus intitulé "Billets d'ailleurs".
Pour terminer cet édito, je vous informe que j'ai ajouté un "Qu'en pensez-vous ?" interactif qui sera lié à chaque billet. Vous pouvez à présent exprimer votre opinion sur mes billets en disant si vous aimez ou pas.

Je vous remercie de vos lectures et de vos commentaires.

mardi 29 mars 2011

Le MoDem et les cantonales

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Alors que la très grande majorité des médias nationaux (et peut-être même locaux ?) ne font que le jeu de Marine Le Pen et du Front National, il semblerait qu'ils aient oublié de parler des candidats du Mouvement Démocrates aux élections cantonales.
Le seul chiffre transmis est celui fournis par le ministère de l'intérieur qui tourne autour de 1% étant donné le mode de calcul qui consiste à comptabiliser les voix sur tout le territoire renouvelable et à diviser par le nombre de canton. Or en l'espèce, le MoDem a fait le choix de n'investir des candidats que dans 400 cantons. A partir de là, on peut dire que la moyenne des candidats au premier tour approche des 14% et on peut ajouter qu'il y a déjà huit élus au soir du premier tour. Et au second tour, ce sont 70 de nos candidats qui ont pu se maintenir et porter les projets qu'ils souhaitent voir en oeuvre dans les conseils généraux.
Avec 12 candidats sortants pour ces élections cantonales, le Mouvement Démocrate en ressort bel et bien grandis puisque ce sont 20 conseillers généraux supplémentaires (donc 32 élus pour ces élections) qui iront siéger dans les assemblées départementales. Ils viennent s'ajouter à la liste de ceux élus en 2008.
Au final, le Mouvement Démocrate compte 59 conseillers généraux sur 39 départements. Le plus grand nombre se trouve non sans soucis dans les Pyrénées Atlantiques (9 élus) puis dans le Rhône (4 élus).

Crédit : Pascal Durand

Je profite de cette mention du Rhône pour parler de la campagne que j'ai moi-même mené aux côtés de Pascal Durand sur le canton Villeurbanne-Sud. Le résultat est certes décevant (et d'une manière générale dans le Rhône puisqu'aucun des candidats investis n'a pu se maintenir au second tour) mais j'en tire toutefois un bon point : j'ai vraiment eu l'occasion de m'impliquer dans la campagne, ma première campagne en tant que militant !
Je remercie Pascal et son équipe pour les moments que l'on a passés ensemble et j'espère bien que nous aurons l'occasion de nous retrouver à nouveau sur le terrain. Merci également aux 249 personnes qui ont donné leur voix à la candidature de Pascal.

La fin de ces élections cantonales - normalement les dernières du genres - sonnent également le début d'un grand moment de la vie politique française : la campagne pour l'élection présidentielle. Les partis sont désormais, ou du moins essayent d'être, en ordre de marche pour ce combat pour l'investiture suprême.

En avant toute !

vendredi 4 mars 2011

Lyon 3 reçoit ...

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Pour ce nouvel article intitulé "Lyon 3 reçoit ..." les invités étaient au nombre de trois : Jean-Marie Cavada, député européen, Philippe Cayla, président du directoire d’Euronews et Olivier Faron, historien et directeur général de l’ENS Lyon. Nous étions rassemblés dans un amphithéâtre de la Manufacture des Tabacs et la question était de savoir si l'on pouvait encore croire en l'Europe.
Pour le résumé, je m'excuse de ne pas avoir pris beaucoup de notes et je vous renvoies donc à un article relativement complet que je vous propose ci-dessous.

2/2 | Lyon 3 reçoit ...

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A présent, il convient de vous faire un résumé de ce que j'ai noté et/ou retenu de la partie débat de cette intervention hors les murs du MAEE. Ici, plutôt que de revenir sur les questions une à une, je vous proposerais un paragraphe par thème en mêlant les réponses données.

L'une des questions les plus 'sensibles' de cette conférence-débat fut celle sur la crédibilité de la diplomatie française après l'affaire MAM (celle-ci étant toujours en poste au moment de la conférence). La réponse fut simple : le porte-parole ne fera pas de commentaire parce que "sa ministre" la fait devant l'Assemblée nationale. Il ajouta également, comme Alain Juppé l'a fait l'autre jour, que « la voix de la France est attendue » et même écoutée et attendue. Nous voilà donc normalement rassurés.
Sont ensuite arrivées les questions sur des cas plus précis et, pour certains, moins polémiques. En vrac, il a été question de la réforme du conseil de sécurité des Nations Unies (c'est une volonté de la présidence française du G8 et du G20 que de faire entrer de façon permanente de nouveaux pays), de Wikileaks (ce ne serait pas gênant sur un plan opérationnel et cela permettrait de plus de réparer les failles de notre propre système de communication en regardant où le système américain a failli) ou encore l'affaire Florence Cassez (ce fut l'occasion de rappeler que 2.000 Français en moyenne sont en prison à l'étranger, mais aussi l'un des objectifs du G8 qu'est la lutte contre le trafic de drogue). Sur ces points, rien de bien nouveau.


« On ne laisse jamais tomber nos compatriotes à l'étranger. »

Ensuite, il y a eu une question sur le rapport de la France à l'UE. L'idée principale découlant de la réponse du diplomate fut celle de jouer collectif (ce terme a bien été souligné à plusieurs reprises) et d'apprendre le véritable jeu collectif notamment sur les questions d'écologie. Il a également été dit qu'il faut rester fidèles à nos valeurs. Dans le même ordre d'idée, il a été question de l'Union pour la Méditerranée (chère à Nicolas Sarkozy) à l'heure de la chute de nombreux régimes liés à cette union. Le porte-parole a dit qu'il fallait peut-être maintenant plus que jamais compter sur l'UPM avec l'idée de faire un espace de coopération plutôt que de conflit entre l'UE et le Sud (projets concrets cités : dialogues sur les droits de l'Homme, réseaux éducatifs, etc).
Il a également été question du cas de la Corée du Nord, c'est-à-dire d'un Etat voyou (nucléaire, conflit avec la Corée du Sud, etc) selon M.VALERO qui a dit qu'il n'y a pas de regret à ne pas avoir de relation avec ce pays. L'idée est d'essayer d'amener ce pays au dialogue et cela notamment via la présence d'ONG française sur le plan culturel notamment.

« Ne faisons pas de diplomatie-fiction. »

Toujours en vrac, la question des "printemps arabes" a été soulevée avec en réponse générale qu'il faut appeler à l'arrêt des violences (d'un côté comme de l'autre) et appeler aussi au dialogue. Sur la question de la Tunisie l'intervenant a fait ce que le peuple tunisien avait à faire et que personne (le mot a été souligné, mis en gras, etc) ne pouvait prévoir. Il en a profité pour rappeler le principe de non-ingérence et l'attachement aux valeurs telles que la défense des droits de l'Homme. On nous a également dit que la diplomatie à venir avec la Tunisie était en préparation (notamment les relations entre le pays et l'UE). Cela avant la malheureuse médiatisation - pour nous - du "sarkoboy" Boris Boillon.
Sur l'Egypte, il a bien été mis avant l'efficacité des services de sécurité de l'ambassade français qui a permis d'éviter des victimes françaises mais également de sauver des journalistes qui avaient de plus en plus de mal à faire leur travail. Tout cela pour répondre à une question relative au rapatriement que la France n'a pas effectué. Concernant la Libye qui ne connaissait pas encore les évènements inhumains que l'on sait au moment de la conférence-débat, le mot d'ordre a été de ne pas faire de diplomatie-fiction.

Autre question sensible qui a été l'objet de plusieurs interventions : la Côte d'Ivoire. La France ne s'est pas ingéré nous dit-on car elle n'a pas directement validé les résultats (l'UE et l'ONU l'ont fait). De plus, il nous a bien été rappelé que c'est aux Africains en général qu'il revient de régler ce problème (via l'UA et la CEDEAO notamment). D'où l'objectif de laisser les Ivoiriens décider pour eux sans que la France ne se fixe d'agenda. Et "sans jugement porté", le porte-parole a rappelé les images que nous avons tous vues pour la plupart de l'impossibilité de lire les résultats.
Pour conclure cet article - pour lequel vous m'excuserez de la longueur - et le débat, des questions ont été posées sur l'Afghanistan et sur le cas de l'Iran et d'Israël. Sur le premier pays, la question a été bien évitée : une réponse assez vague mais pas plus. Sur la question de savoir pourquoi le discours n'est pas le même sur l'Iran (il y a également eu une question sur le nucléaire de ce pays et la réponse était attendue) et sur Israël, c'est-à-dire la question de savoir si Israël est supérieure aux lois, l'intervenant n'a pas répondu à la question. Ne voulant pas rester sans réponse, je suis allé poser la question directement après le débat et la réponse que j'ai obtenue est la suivante : ce n'est pas le même contexte même si les crimes de guerre ne sont pas niés. En résumé, ce que j'ai compris c'est que Israël est, visiblement, au-dessus des lois.

PS : Excusez moi pour le retard entre la publication des deux parties de cet article.