Alors que la très grande majorité des médias nationaux (et peut-être même locaux ?) ne font que le jeu de Marine Le Pen et du Front National, il semblerait qu'ils aient oublié de parler des candidats du Mouvement Démocrates aux élections cantonales.
Le seul chiffre transmis est celui fournis par le ministère de l'intérieur qui tourne autour de 1% étant donné le mode de calcul qui consiste à comptabiliser les voix sur tout le territoire renouvelable et à diviser par le nombre de canton. Or en l'espèce, le MoDem a fait le choix de n'investir des candidats que dans 400 cantons. A partir de là, on peut dire que la moyenne des candidats au premier tour approche des 14% et on peut ajouter qu'il y a déjà huit élus au soir du premier tour. Et au second tour, ce sont 70 de nos candidats qui ont pu se maintenir et porter les projets qu'ils souhaitent voir en oeuvre dans les conseils généraux.
Avec 12 candidats sortants pour ces élections cantonales, le Mouvement Démocrate en ressort bel et bien grandis puisque ce sont 20 conseillers généraux supplémentaires (donc 32 élus pour ces élections) qui iront siéger dans les assemblées départementales. Ils viennent s'ajouter à la liste de ceux élus en 2008.
Au final, le Mouvement Démocrate compte 59 conseillers généraux sur 39 départements. Le plus grand nombre se trouve non sans soucis dans les Pyrénées Atlantiques (9 élus) puis dans le Rhône (4 élus).
Crédit : Pascal Durand
Je profite de cette mention du Rhône pour parler de la campagne que j'ai moi-même mené aux côtés de Pascal Durand sur le canton Villeurbanne-Sud. Le résultat est certes décevant (et d'une manière générale dans le Rhône puisqu'aucun des candidats investis n'a pu se maintenir au second tour) mais j'en tire toutefois un bon point : j'ai vraiment eu l'occasion de m'impliquer dans la campagne, ma première campagne en tant que militant !
Je remercie Pascal et son équipe pour les moments que l'on a passés ensemble et j'espère bien que nous aurons l'occasion de nous retrouver à nouveau sur le terrain. Merci également aux 249 personnes qui ont donné leur voix à la candidature de Pascal.
La fin de ces élections cantonales - normalement les dernières du genres - sonnent également le début d'un grand moment de la vie politique française : la campagne pour l'élection présidentielle. Les partis sont désormais, ou du moins essayent d'être, en ordre de marche pour ce combat pour l'investiture suprême.
En avant toute !
La fin de ces élections cantonales - normalement les dernières du genres - sonnent également le début d'un grand moment de la vie politique française : la campagne pour l'élection présidentielle. Les partis sont désormais, ou du moins essayent d'être, en ordre de marche pour ce combat pour l'investiture suprême.
En avant toute !
Je ne crois pas qu'il faille chipoter en allant chercher le petit calcul qui fera que tel ou tel résultat n'est pas si mauvais.
RépondreSupprimerA travers cette campagne, le Modem a bel et bien montré qu'il n'existait plus du tout sur la scène politique française.
Quel résultat peut-on tirer de ces cantonales par rapport à l'échéance présidentielle qui arrive ?
L'UMP se lamine par elle-même, le PS profite de la déroute de la droite, mais sans plus, le FN grimpe à toute vitesse, il n'y a plus de centre en France et les Français en ont plus que raz-le-bol de la politique. Constat certes alarmant, mais tellement réaliste !